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Séance Spéciale 3 - SPE3

Séance Spéciale 3 - SPE3

L’Escandille – Salle Molière (Autrans)

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Carte blanche à l’INA

A l’occasion de l’anniversaire de l’expédition de 1973 réalisée sur l’Everest, l’INA et le Festival proposent de revoir cet événement sous le prisme du traitement médiatique. Quand les français préparent en 1978 l’expédition décisive sur l’Everest, les alpinistes sont accompagnés d’un réalisateur Christian Brincourt, et d’un preneur d’images Jean Claude Odin, envoyés par TF1 et France Inter: ils réalisent une liaison en direct avec les alpinistes au sommet ; les membres de l’expédition sont reçus à leur arrivée dans l’émission grand public de Mourousi et le film Everest 78 ou les Français sur le toit du monde diffusé le 20 décembre 1978 à 20h30 sur TF1 rencontre un succès d’audience inattendu. Dès les premières conquêtes des sommets mythiques de l’Everest, leur médiatisation fait partie de l’expédition : quand Mallory et Irvine en 1920 tentent l’ascension de la face nord, on pense qu’Irvine avait sur lui un Vest Pocket Kodak. Noel Odell, cameraman de l’expédition avait filmé et pris des photos, comprenant l’importance de la communication.

Film "Everest 78 : les Français sur le toit du monde"
Emissions / FESD2023008 / 125 min /Réalisateur : Eric Krissi / 2019

Ce fut un exploit sportif, un exploit national, mais aussi et surtout un exploit technique : le 15 octobre 1978, une cordée française parvenait au sommet de l'Everest pour la première fois. Une performance retransmise en direct à la radio grâce aux équipes de France Inter et filmée par TF1. Avec Christian Brincourt, Jean Claude Odin, Richard Poirot. Présentateur : Patrick Cohen

Cette projection est une introduction à la rencontre littéraire qui se tiendra juste après, en présence de Jean-Michel Asselin et Cédric Gras (LITT.1 – Page XX). Cette rencontre sera l’occasion de marper des médias, du prestige national, et de l’alpinisme parfois pensé comme un outil de propagande, comme en Chine populaire : il fallait une photo du buste de Mao là-haut, coûte que coûte, même au prix d’un tour de passe passe.