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Séance Spéciale 1 - SPE1
FIFMA (Autrans-Méaudre-en-Vercors)
Afficher le planCette séance est également diffusée le dimanche 4 décembre à 14h à la grande salle de l'Escandille sous le nom EVE6 (en présence de la compagnie de danse Epiderme)
Thema 2022 - Danses-Ka !
Puisque le thème du FIFMA 2022 parle de cadences, de rythmes, de mouvements, cette édition sera l’occasion de découvrir quelques interludes artistiques in situ pendant les cinq jours de programmation, mais aussi cette séance spéciale danse qui, au fil de recherches, nous a permis de découvrir quelques films qui chacun à leur manière, parlent de danse dans des paysages de montagne. Une séance qui évoquera le mouvement de nos corps dans ces paysages, ou également, la cadence de nos êtres.
"Kyrielle", de Boris Labbé Animation / France / 2011 / EMCA / 10’
Le mot Kyrielle veut dire "longue suite de choses variées", de plus le jeu des kyrielles est un jeu de mot qui se présente comme une chanson d'enfant, reprenant comme première syllabe la dernière syllabe de l’expression antérieure comme dans la célèbre comptine : Marabout, Bout de ficelle, Selle de cheval, etc. La répétition des cycles et des rythmes ont une qualité hypnotique et encourage le spectateur à promener son regard en explorant de manière ludique les différentes figures. Kyrielle a été inspiré, entre autres, par des œuvres comme Tango du cinéaste Zbigniew Rybczynski ou le tableau Jeux d'enfants de Pieter Bruegel l'Ancien.
"No man’s land", de Thomas Freundlich & Valtteri Raekallio Documentaire / Finlande / 2019 / Lumikinos Production Oy / 11’
Existe-t-il un parallèle entre l'exploration géographique et artistique ? No man's land est un documentaire et un film de voyage sur deux amis voyageant au bout du monde, afin de réaliser un film de danse dans la nature arctique du Svalbard. En chemin, ils explorent l'histoire de nos idées sur l'Arctique, ainsi que les grandes questions de la vie, de l'art et de notre place dans le monde. Partageant leur amour de la découverte de nouvelles frontières géographiques et artistiques, les chorégraphes-danseurs-cinéastes et passionnés de plein air Thomas Freundlich et Valtteri Raekallio emmènent le spectateur dans un voyage captivant vers un lieu où peu ont été et encore moins ont dansé.
"Rudé boty", de Anna Paděrová Animation / République Tchèque / 2021 / Ondrej Sejnoha / 14’
La danse a commencé dans le village, les jupes tournent et les pieds virevoltent au rythme de la danse. Cependant, Róza n'a pas encore été invitée à danser avec qui que ce soit. Tout à coup, un inconnu apparaît, invitant Róza à danser, lui offrant une paire de chaussures rouges. Grâce à eux, Róza se met à danser, sauvagement et avec une grande passion, devenant rapidement le centre d'attention.
"Axis Mundi", de Patrick Foch Documentaire / France / 2021 / Le-lokal / 2’
L'axis mundi est une connexion entre le ciel et la terre, entre le divin et le matériel. Le film imaginé est construit autour d'une performance défiant la gravité et réalisé au sommet d'une montagne sur la verticalité d'une barre de pole dance.Les corps de Céline et Loriana fusionnent et évoluent entre terre et ciel, dans une quête d'élévation physique et spirituelle le long de ce fil invisible.
"Humance", de Jean Camille Goimard Documentaire / France / Cie épiderme / 2020 / 24’
Pérégrination vidéo-chorégraphique aux sources des peintres dauphinois du XIXe siècle.
La pièce Transhumance est une performance déambulatoire qui a été créée en 2018 au Musée de Grenoble devant des peintures monumentales de peintres dauphinois du XIXe siècle (Charles Bertier, Laurent Guetal), mettant en jeu deux corps vêtus de fourrures, dans une matière physique lente, animale et contemplative. Le film Humance est une vidéo-danse qui remet en jeu cette performance dans un milieu naturel, mais aussi le documentaire-fiction-chorégraphique d’une sorte de pèlerinage vers les lieux représentés dans ces tableaux (le lac de l’Eychauda, la vallée du Vénéon), d’une remontée à la source de ces images. La recherche du point de vue originel de ces peintres (et photographes, car ces peintures monumentales se sont appuyées sur des documents photographiques étayés d’esquisses et aquarelles) est le prétexte déclencheur d’un travail audiovisuel de mise en jeu du corps dans le paysage montagnard, où le chemin est au moins aussi intéressant que la destination. Le contexte de la quête, de l’excursion, nourrit le récit d’une sorte de narration, contrepoint à l’abstraction des scènes dansées. La réalisation est confiée à Jean Camille Goimard, artiste vidéaste également danseur et chorégraphe (cie Au-delà du bleu), dans un travail de collaboration avec Nicolas Hubert et Giulia Arduca.